
D'abord le plus important : un grand merci à Hippie. Avoir des gens de cette qualité, qui s'investissent autant pour nous, alors qu'ils sont déjà dans des conditions difficiles, c'est toujours impressionnant.
Alors, on peut toujours dire "oui, mais c'est des gens qu'on a formé avec nos impôts, donc c'est normal qu'ils sachent bien faire". Ben ce n'est pas que ça. A chaque fois, Hippie comme ceux qui l'ont précédé, montrent des qualités humaines exceptionnelles. Ce n'est pas qu'une affaire de technique. Et c'est ça que je trouve fort.
Merci à Haz pour toutes ses attentions. Merci à Spear qui s'est prêté au jeu avec beaucoup de gentillesse. Merci à mes camarades. Et merci à Lenox pour le retour

Chaque drill aura été très différent.
Ce qui caractérise celui-ci, est la conception d'une mission de nuit, avec tout ce qu'il faut pour faire la joie de l'airsofteur ! En général ce sont des exercices ou mises en pratiques intéressantes, mais austères, car très focalisées sur un sujet. Là, c'était général et ouvert, avec un maximum d'autonomie. Le paradis !
Mais c'était aussi nous accorder beaucoup de confiance. Et pour tout dire, j'ai crains que ça tourne au fiasco lorsque j'ai découvert le scénario.
Finalement non. En dehors des innombrables erreurs techniques et stratégiques, sous-exploitation de ce qui nous a été transmit, et d'une simplification en cours de route (vip absent, donc rien à convoyer), on a globalement déroulé la mission. Grace à un bon dispositif, des consignes claires, des "méchants" finalement très compréhensifs et coopératifs, et des jalons permettant un bon contrôle et coordination.
C'était donc un très bon système d'encadrement de mission, parfaitement servi et préparé par Hippie. Une idée brillante !
Dommage qu'on ne soit que 6 stagiaires. Peut être à cause de la tempête ... ou faute à pas de chance. Ce drill aurait mérité plus.
Je m'excuse encore de vous avoir foutu les boules sur la dernière action de la nuit. Au final, je n'étais ni blessé, ni perdu, ni en détresse. J'étais juste planqué en bout de couloir, attendant que des copains daignent engager les mecs que j'entendais chuchoter et sortir de mon trou pour les aider, ou qu'un de ces supposé ennemi vienne sur moi. Mais vous n'aviez aucun moyen de le savoir.
N'empêche que si j'avais été touché dehors, tout seul, pendant que je fixais le tireur à l'étage, je crois que j'y serais encore pour attendre un soin. La morale de cette histoire : à minima, toujours rester en binôme. Bel exemple de ce qu'essayait de nous expliquer Hippie, dont j'ai eue du mal à comprendre la portée pratique.
Pour ma part je retiens l'idée du binôme, qui reste souple et se ré-articule au sein du groupe sur des actions techniques (parce qu'en CQB, ça reste trop compliqué de bouger en binôme, pour moi, pour le moment), mais on recolle dès que possible et surtout on reste à vue ou portée de voix. Et en aucun cas on part sans l'autre.
Maintenant je jette une bouteille à la mer. Je le dis haut et fort, et merde à ceux qui y trouvent à redire : Seul Hazard et Airsoft Contact sont capables, et mettent en oeuvre des sessions de formations Airsoft de cette qualité en France. Que ce soit en terme de moyens, de disponibilité et surtout capables de mobiliser des "encadrants" à chaque fois exceptionnels.
C'est très rare, et très précieux. Alors il faut que ça se sache.