Manu Militari a écrit :Difficile de répondre de manière totale à ce que PapyASMC vient d'écrire.
Il ressort de ce commentaire un gros défaut de communication nettement visible.
Pourquoi un joueur aussi expérimenté que toi ne s'est pas proposé pour tenir le rôle délicat de Commandant ou de Cdt en 2d ?.
Je vais tacher de répondre à cette question, mais je crains que cela ne soit pas très simple !
Comme tu le dis, un peu plus loin dans ta réponse, de toute évidence nous ne pratiquons pas l'airsoft selon la même approche.
Ayant reçut le poste de commandant des sections rangers, nous ( l'ASMC ) avons mis sur pieds un schéma tactique qui semblait approprié aux rangers.
Je ne me suis à aucun moment pencher sur l'articulation de l'ensemble des groupes Birmans.
Ils nous est arrivé par le passé de prendre en main l'ensemble d'un groupe au pied levé ( ce fut le cas à TOTAL WAR à Antibe fin avril ). La grosse différence : nous connaissions un peu le terrain et, surtout, beaucoup l'organisateur de l'OP.
Manu Militari a écrit :
Donc pour nous, l'initiative des chefs de groupe est au coeur de notre système de jeu. Donc si un ordre ne vient pas, il faut le provoquer, si les communications ne passent pas, il faut envoyer une estafette, si une opportunité tactique se présente, il faut savoir l'exploiter avec les moyens du bord.
C'est la raison pour laquelle j'ai utilisé mon téléphone mobile afin de maintenir une communication régulière avec le commandement.
Toutefois, je regrette en effet de m'en être tenu scrupuleusement samedi à suivre les ordres. C'est ma plus grosse déception durant ce week-end !
Toutefois, et je l'écris en toute franchise, je ne souhaitais pas donner l'image d'un groupe qui ne se "plie" pas à un commandement durant une MILSIM !
Manu Militari a écrit :Tu avais un plan, quand a-t-il été soumis à l'EM ??.
Nous avions envisagé de partir en bas de la map, en restant un maximum furtif et en parcourant les 1,2km, jusqu'à la côté 511 ( de mémoire ) qui se trouvait à l'ouest de cuménail, le plus discrétement possible. La consigne aurait été d'éviter les contacts, ne pas communiquer notre position au commandement et de favoriser ( en dernière nécessité ) l'élimination de l'adversaire à la voix.
Selon nos estimations ( il ne fallait pas prendre les chemins bien entendu ), nous avions 2 bonnes heures de progression, la mise en place du bunker mobile en zone hostile aurait pris approximativement 1h ( ainsi que des pièges sonores ).Ensuite les 2 ou 3 groupes d'inflitration/reconnaissance/harcelement, auraient pris une période de repos afin de se mettre en route à la nuit tombée.
Voici le schéma général, à adapter, bien entendu au terrain et aux conditions. Nous avions travaillé les mouvements dans notre forêt et la grande inconnue était le comportement des joueurs que nous ne connaissions pas ( initialement 14 ASMC devaient être en mesure de faie le déplacement )
Ce fut une bonne surprise, puisque les coéquipier de Cedr se sont révélé très bon et très preneur de nos solutions.
Le hic: avec une mise en place sur le terrain au alentour de 17 heure, ce plan ne paraissait plus envisageable. J'ai également hésité à proposer un changement à Hazard ( concernant la sécurisation de la zone d'insertion ) étand donné le retard que prenait l'orga.
Il reste que j'aurais pu exprimé tout cela avant l'OP, mais nous avons tous une vie avant et après l'airsoft
Manu Militari a écrit :
Maintenant, attention à une certaine posture consumériste, tu étais totalement acteur de ce qui se passait, tu pouvais très bien, en tant que chef de groupe, revenir au PC et demander le pourquoi du comment du parce que de la lenteur extrême de l'avance.
Attitude consumériste = tu veux dires que nous en voulions pour notre argent !
Je serais ingrat de ne pas tenir compte du travail accomplit ( en si peu de temps, c'est un fait )
Mais, lorsque le chef Karen écrit que notre insatisfaction vient de notre manque d'implication, cela m'a profondément blessé ! C'est la raison du ton de mon premier feedback !
Ne pas s'investir dans une OP c'est déjà ne pas faire 400km pour participer. C'est ne pas venir la veille pour être sur d'être à l'heure et en bonne forme.
C'est ne pas réduire la puissance de nos lanceurs ( nous jouons à des puissances supérieures aux votres ), c'est ne pas s'équiper avec ce qui manque, c'est ne pas se plier à vos règles scrupuleusements.
Mais surtout ne pas respecter vos ordres, qui était, selon moi, indiscutable afin que le jeu puisse se dérouler convenablement.
Manu Militari a écrit :
Tu pouvais très bien pousser un coup de gueule parce que ça patinait dans la choucroute, je suis sûr qu'à partir de 23h on t'aurait refilé le bébé. Tu aurais pu mettre en oeuvre ton plan avec quelques heures de retard.
Sans doute, j'aurais pu ! Nous avions, suite à notre reco, la certitude de savoir où était le village Karen. Je l'ai signalé au commandement.
Mais je reste, trop sans doute, très boyscout dans mes attitudes. Lorsque je suis arrivé au point 3 qui n'était pas tenu, je n'ai pas pu faire autrement que de le signaler au commandement et d'attendre qu'une section vienne tenir le point.
Manu Militari a écrit :
Donc ta responsabilité en tant que chef de groupe est, elle aussi, engagée au même degré que la nôtre.
En effet, je n'avais pas les bonnes infos, je n'ai pas pris sur moi d'envoyer des groupes en reconnaissances, je n'ai pas cherché à appliquer le schéma tactique que j'avais préparé.
J'apprécie, Manu, que quelqu'un de l'orga commence à laisser entendre que ce n'était pas superbe et génial comme certains le défende. Nous allons peut-être pouvoir commencer à être constructif.
Manu Militari a écrit :
Un simple exemple : j'avais prévenu que je ne disposais pas d'une colonne de véhicules pour le débarquement, l'ASMC, qui semble très organisée, nous a-t-elle fourni plusieurs véhicules ?
Non, j'ai même dû insister pour que votre propre fourgon vous projette sur zone.
En effet, mais nos véhicules devaient également nous ramener chez nous le lendemain. Peux-tu, honnêtement reprocher à quelqu'un d'être frileux dans un environnement inconnu ?
Toutefois, les deux véhicules de l'ASMC ont servit au transport des sections rangers, certe avec un peu de retard. Note: j'avais lu en effet ta demande, mais je n'avais pas fait le rapprochement.
Manu Militari a écrit :
Nous avions très clairement développé le caractère expérimental de cette partie. Il semble que ce détail t'es échappé. Comme la possiblité que ta vision du MilSim ne colle pas au milimètre avec la nôtre.
La différence de vision, n'est pour rien dans le ressenti.
Je vais te donner un exemple : en pleine partie, il m'est arrivé de pousser un grand coups de gueule contre César ( alors que je l'adore et que nous n'avions jamais eu de mot sur le terrain ) parcequ'il m'avait, accidentellement, refais le portrait à coups de billes. 5mn après cela était oublié.
L'attitude des "ingrat", après l'OP, tenait précisément dans l'exemple : un simple mot "désolé" aurait suffit à désamorcé le tout et aujourd'hui nous pourrions nous concentré autour de retour plus constructifs.
Exemple : toutes les équipes que nous cotoyons refuse d'utiliser la terminologie "arme" pour désigner nos lanceurs. La raison, une arme tue, mais au delà, c'est également l'image que nous véhiculons tant dans notre comportement que dans nos propos.
Que Hazard prennent le temps de me mettre en remarque la définition extrait de Wikipédia, c'est une preuve supplémentaire du travail qu'il faut accomplir pour parvenir à nous comprendre.
Dans ma région je suis amené à cotoyer des élus, des personnes en charges de responsabilités, etc ... leurs faire passer le message que nous jouons dans les bois avec des armes, c'est scier la branche sur laquelle nous tentons de nous assoir !
Manu Militari a écrit :
Maintenant, comme déjà exprimé, si tu souhaites t'investir plus dans la préparation de la prochaine édition, aucun souci, nous manquons de gens expérimentés et volontaires.
Je serais idiot de refuser cette main tendue, mais je le répète, l'investissement fut fait et mon coups de colère est réélement lié aux écrit du chef Karen.
Je peux parfaitement concevoir la déception face aux critiques qui sont formulées.
A titre d'exemple, nous avons eu nos déceptions durant la mise en place de notre OP, pas dans le déroulement, mais plus dans le fait que l'investissement ne fut pas consenti par chaque membre de l'équipe au même niveau et que souvent les moins actifs cherchent à tirer le maximum de couverture à eux.
Conclusion : il n'est pas d'aventure humaine idéale !
Je terminerais en écrivant que je n'aurais jamais demandé aux membres de l'ASMC de subir une telle épreuve, mais bon sang que ce fut bon de voir "mon" équipe se donner totalement et sans retenue. Lorsque nous avons grimpé cette pente de presque 16% avec un matos sur le dos à faire palir un âne, j'ai vraiment été heureux de le faire avec eux.
Je voulais vous écrire cela dans mon premier feedback, mais, encore une fois, j'ai été blessé par les commentaires de certains.
Papy-ASMC