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Je lance le truc. Bien que je n'ai rien de spécial à dire
C'est comme d'hab, on a tué l'otage lors de l'exercice de nuit ... Pour ce résultat, j'aurais mieux fait de grenader la barraque dès le départ .
J'encourage tous les curieux à participer à ce genre d'événements.
Merci à Hazard et Lenox pour leur investissement et leur patience.

Pas présent mais c'est le genre d'opérations qui réussi pas toujours malheureusement
(pour ce qui est de grenader, les américains ont essayé, ca marche pas terrible non plus ^^)

la seul fois où j'ai participé à un training, nous on l'a sauvé l'otage

ouai mais on avais 2 trappeurs avec nous :p

merci a hazard et lenox pour leur encadrement, leur dévouement, j'ai bien retenu que ça devient un peu rébarbatif, et j’espère qu'au moins on a été de niveau, et que ça l'en donne envie de continuer.

sinon dans l'ensemble, même sans ce qui concerne le drill, j'ai pris plaisir d’être entre bonne compagnie, instructeurs tout comme participants

au niveau du drills, content d'avoir tenu jusqu'au bout avec le sac sur le dos, (celui ci étant rempli pour 24/48h avec change complet)
de la même manière très satisfait, d'avoir fait des exercices qui dépasse la limite en effectif du trinôme, dont un exercice de progression en trinôme de "base/assault" avec toutes les difficultés pour rester en trinôme serré, de couvrir les angles "avant et latéraux"lors des déplacements, de la permutation des tireurs lors des procédures de rechargement, a la surveillance arrière, et a ce que j’appellerais, au rôle "tournant" de chef de trinôme,et chef de manœuvre, rôle tournant parce qu'il incombe a la (aux) personne(s) a l'instant"t" suivant les aléas de la progression.

sinon la manœuvre de nuit, on l'a réfléchi ensemble, on a écarté les options, pour lesquelles il y avait des oppositions ou des incertitudes, on c'est garder une marge de manœuvre au niveau du temps, pour pouvoir faire une reco et ne pas passer a l’action a la dernière minute, on a marché a la vitesse de la plus petite paire de jambes (moi), on a pris le temps d'observer et de souffler, de faire une reco de 20mn qui a dépassé 1h15, mais qui est revenu avec tout ce qu'il faut. la progression jusqu’à la cible c'est fait avec quelques bruits qui paressaient énormes, mais finalement il n'en était rien

sinon l'assaut: une maison avec étage (pour pas dire grenier) deux escaliers (pour pas dire échelle), deux adversaires avec un otage (pour pas dire trois gus enfouis au fond de leur sac de couchage) mais deux GBB qui tirent.
une seule perte, c'est pas mal!
observation une petite lumière rouge nous aurait permis de reconnaitre le rez de chaussez sans faire de bruit, tout en étant assez discret, pour gravir les deux échelles, et surprendre des adversaires assoupis/distrait



je suis partant pour un prochain drill, pour les potes, pour l'effort physique déjà, pour appliquer de façon plus instinctive les techniques apprises , pour encadrer si vous avez besoin sur certain exercice si vous avez besoin


bref que du bonheur

il y a une chose part contre qui m'a titillé les neurones pendant les exercices en particulier celui du base/assault,

quant le groupe d'assault dépasse la base de tir d'appui, celui ci s’arrête de tirer et c'est le groupe d'assault qui ouvre le "feu"
j'ai toujours considéré que tirer en marche était moins efficace qu'en étant fixe. le groupe d'assault devant alors appréhender le relief du terrain,les ennemis "proches" qui se dévoilent derrière une souche, creux, mais aussi ceux au "lointain" devant.
alors que la base d'appui, ne s'occupe que des flancs qui se dévoilent derrière la progression du groupe d'assault et de l’arrière pour le dernier

maintenant bien drillé on arrive effectivement a avoir un tir assez précis en marchant, mais il reste pour moi inférieur a un tir fixe.

je pensais que le tir de la base devait couvrir toute la progression du groupe d'assault,par un tir de "suppression", de "neutralisation", même après son dépassement, en s'occupant de la zone de danger au loin, en laissant au groupe d'assault "immédiatement proche".
l'exercice étant justement, d'arriver a appréhender, les distances: le bon en avant du groupe d'assault (il ne faut pas qu'il avance trop, ni trop peu), mais aussi l’écartement entre les deux groupes, pour qu'ils ne se gênent pas.

on a bien avancé sur le travail en équipe de deux trinômes, ainsi que le rôle de chacun des membres de
ces trinômes, la mécanique de déplacements combinés de ces trinômes, la célérité et non la précipitation.

j'ai eu l'impression, par moment, que certains ne connaissaient pas ou n’appréhendaient pas, les notions ou intérêts d'un tir de saturation, de neutralisation, car sans une vrai cible (qui de plus doit leur tir dessus) ils visualisent pas vraiment l'objectif.
et a partir de là, concentrés sur cette cible, ils s'en oublient qu'ils font partie d'un trinôme, d'une manœuvre générale, ou d'autres personnes sont plus efficace a la traiter, des déplacements ne se font plus de façon coordonnées et des passages dans les lignes de tir amies sont plus que probables, les tir de couverture peuvent momentanément s'interrompre

black sheep herisson a écrit :il y a une chose part contre qui m'a titillé les neurones pendant les exercices en particulier celui du base/assault,

quant le groupe d'assault dépasse la base de tir d'appui,
***/***
passages dans les lignes de tir amies sont plus que probables, les tir de couverture peuvent momentanément s'interrompre

D'où l’intérêt de s'entrainer, encore et encore...
"Rome ne s'est pas construite en un jour"

Xender61 a écrit :

black sheep herisson a écrit :il y a une chose part contre qui m'a titillé les neurones pendant les exercices en particulier celui du base/assault,

quant le groupe d'assault dépasse la base de tir d'appui,
***/***
passages dans les lignes de tir amies sont plus que probables, les tir de couverture peuvent momentanément s'interrompre

D'où l’intérêt de s'entrainer, encore et encore...
"Rome ne s'est pas construite en un jour"

Exact, mais le problème c'est que chez certains c'est d'avantage un problème de lucidité face au stress, à la fatigue, aux informations à traiter... que d'acquisition de connaissances. Ce qui est bien compréhensible.

Et ca si on y fait attention par la répétition lors de drill, mais qu'on l'oublie en partie, eh bien les mauvaises habitudes refont surface, car même si les mouvements sont acquis, si il n'y a pas cette lucidité ils ne seront pas appliqués. Il est sur qu'en partie le jeu est différent et que quelques libertés sont permises mais pour ceux qui drill il faut essayer de conserver la tête froide même en partie. c'est également ce qui explique la plupart des tirs amis et liquidation d'otage, cette tension nerveuse qui entraine les mauvaises réactions. Donc oui répéter encore et encore et ne pas s'arrêter sous prétexte que ce n'est plus un drill mais une partie lambda.

je suis d'accord avec vous c'est pour çà qu'il était surprenant de """quant le groupe d'assault dépasse la base de tir d'appui, celui ci s’arrête de tirer et c'est le groupe d'assault qui ouvre le "feu""""

c'est cette phrase qui est le centre, la raison de mon post !

Ca dépend du contexte, mais oui sur certaines situations c'est normal car dans le cas inverse les deux groupes saturent/couvrent le même secteur, délaissant flanc et sécu arrière. tirer en mouvement n'est pas un soucis, certes moins précis qu'appuyé mais comme tu dis un tir de saturation a pas vocation à avoir la précision d'un tir de précision, donc ca fait le boulot et évite de voir sortir des museaux; Le groupe d'appui doit appuyer le groupe d'assaut (c'est un scoop je sais ) une fois que le groupe d'assaut peut gérer la menace devant lui il va quand même falloir le protéger des menaces autour. dans d'autres situations le groupe d'appui aura vocation a perduré son rôle (approche de batiment, approche du groupe sur objectif, terrain, effectifs...) chaque paramètre peut faire changer le dispositif.

Il ne faut tout de même pas oublier un facteur important, et on arrête pas de vous le répétez.
C'est le terrain qui commande.

Parfois, lors d'une manoeuvre en base d'appui successive, il vous sera possible d'utilisé la base d'appui jusqu'au dernier moment, c'est à dire, jusqu'au moment ou le groupe de progression termine son bond et reprenne le relais de la base.
Avec suffisamment d'espace autour de soit, et à condition que les groupes s'écartent de manière à ne pas gêner les lignes de tir, c'est possible.
Et parfois, ce ne sera pas possible, comme ce weekend, le compartiment de terrain de le permettait pas, du coup pour éviter une rupture de feu, le groupe progressant doit reprendre le tir en mouvement.
Il faut s'adapter.

c'est bon là j'ai des réponses logiques qui répondent a mon questionnement personnel sur ce point

black sheep herisson a écrit :une seule perte, c'est pas mal!

Une perte c'est déjà trop...

C'est pas l'idéal, mais il n'y a qu'au cinéma que les gentils sauvent les otages sans aucun bobo.

Spear a écrit :C'est pas l'idéal, mais il n'y a qu'au cinéma que les gentils sauvent les otages sans aucun bobo.

T'oublie le black qui meurt toujours !

Blood a écrit : T'oublie le black qui meurt toujours !

" Ho mon diieu !!! Ils ont tués Jackson !!!! "

Vous oubliez la jeune recrue qui ne sent pas la mission et remet une lettre à sa petite amie avant la patrouille
(ne jamais remettre une lettre à sa petite amie avant la patrouille, mortel dans tous les cas)

Un black qui remet une lettre à sa petite amie (ou à son père qui pêche des crevettes en Louisiane) est une garantie
de mort lente dans les bras d'un sous-officier en larmes sur fond d'harmonica patriotique. Attention.

On devrait préciser ces choses pendant les drills.