24 heures et toute autonomie avec 500 joueurs, sur un magnifique terrain.
http://www.blackday-airsoft-event.com
J'y étais l'année dernière. C'était une très bonne op à tout point de vue. Je recommande vivement

Terrain :
Un truc de malade ! Bois, prés, structures, ruisseaux (dont un de 6m de large), cascades, ça monte et ça descend, du feuillu, du résineux, ... C'est grand, bien délimité, propice à tous les coups tordus.
Conditions :
Ils annoncent un terrain très physique. Exagéré ... mais ...
Beaucoup de relief, il faut donc une bonne forme physique. Il faut être capable de marcher longtemps. C'est pas un truc d'employés de bureaux. Attention au poids. Le terrain étant escarpé et glissant, on peut vite se faire mal. Un mec de 150kg qui s'est mal réceptionné en sautant dans une ravine se fera évacuer ... ben en fait je ne sais pas ... vu la difficulté d'accès, il risque d'y rester un bon moment.
Mode de jeu :
Les missions sont confiées au chef de groupe dès le départ. Elles ont toutes des horaires précis et des coordonnées GPS. Plusieurs missions sont possibles aux mêmes heures. On a donc le choix. Ca a l'air trop simple pour marcher, mais c'est pourtant terriblement efficace.
Quasi-aucun orga sur le terrain. En fait, tout est organisé pour faire en sorte qu'il y a le moins de travail de gestion et de préparation. C'est très astucieux, et ça marche bien.
On part du parking avec tout le matos et la tente sur le dos. Et on revient sur le parking 24 heures plus tard.
C'est génial : on est sur un grand terrain, avec 500 joueurs, en toute autonomie. Donc c'est la fête

Seul défaut : 24 heures c'est trop court.
Le ravitaillement :
Il y a deux zones neutres. On peut y acheter des billes (un gros choix). Chercher des bouteilles d'eau à volonté. Acheter de la bouffe. Bref tout ce qu'il faut. Deux méthodes : repasser par la zone neutre à chaque fois qu'on a besoin d'un truc, ou chercher ce qu'il faut une seule fois pour le droper dans son campement.
Conseils :
Deux GPS par groupe suffisent.
De très bonnes chaussures. Si possibles rigides comme des moyenne-montagne, pour éviter l'accident. On a souvent les pieds dans l'eau, donc deux stratégies : pompes étanches très hautes, pompes qui sèchent vite. Au petit matin, comme systématiquement en forêt humide, on a droit au brouillard. Mais là, ça tourne aux alentours du -2 ou -3, même en mai. Donc le principal matos à emporter sera ce qui vous permet de rester opérationnel même à la fraiche : ne pas négliger ce point. Je conseille un sac de 10kg maxi.
La tente est obligatoire. Mais la première mission consiste à poser le camp. On trimbale la tente juste le temps d'aller jusqu'au camp. Donc une Quatchua "sombreros" mauve fait l'affaire.
Si je suis dispo, j'y retourne cette année.