Petit recueil de textes

On cause de tout et de rien en attendant la prochaine Happy Hour.
NB : N'engueulez pas l'patron, la patronne s'en charge ;)
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Hazard
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Petit recueil de textes

Message par Hazard »

Je sais pas vous, mais perso j'ai souvent des phrases, citations ou paroles de chansons qui m'ont marqué et qui me reviennent dans des situations particulières. Un peu comme Dany Boon et son "je vais bien tout va bien" dans les coups de déprime :lol:
Bref, si vous avez des textes longs ou courts, poème, extrait de dialogues, paroles de chansons qui vous servent et que vous avez envie de partager, lâchez vous ;)

Un monologue d'Al Pacino dans "Any Given Sunday", un film d'Oliver Stone sur le Football US (impressionnant d'ailleurs comme film !) :

"I don’t know what to say, really. Three minutes to the biggest battle of our professional lives. All comes down to today, and either, we heal as a team, or we're gonna crumble. Inch by inch, play by play. Until we're finished. We're in hell right now, gentlemen. Believe me. And, we can stay here, get the shit kicked out of us, or we can fight our way back into the light. We can climb outta hell... one inch at a time. Now I can't do it for ya, I'm too old. I look around, I see these young faces and I think, I mean, I've made every wrong choice a middle-aged man can make. I, uh, I've pissed away all my money, believe it or not. I chased off anyone who's ever loved me. And lately, I can't even stand the face I see in the mirror. You know, when you get old, in life, things get taken from you. I mean, that's... that's... that's a part of life. But, you only learn that when you start losin' stuff. You find out life's this game of inches, so is football. Because in either game - life or football - the margin for error is so small. I mean, one half a step too late or too early and you don't quite make it. One half second too slow, too fast and you don't quite catch it. The inches we need are everywhere around us. They're in every break of the game, every minute, every second. On this team we fight for that inch. On this team we tear ourselves and everyone else around us to pieces for that inch. We claw with our fingernails for that inch. Because we know when add up all those inches, that's gonna make the fucking difference between winning and losing! Between living and dying! I'll tell you this, in any fight it's the guy whose willing to die whose gonna win that inch. And I know, if I'm gonna have any life anymore it's because I'm still willing to fight and die for that inch, because that's what living is, the six inches in front of your face. Now I can't make you do it. You've got to look at the guy next to you, look into his eyes. Now I think ya going to see a guy who will go that inch with you. Your gonna see a guy who will sacrifice himself for this team, because he knows when it comes down to it your gonna do the same for him. That's a team, gentlemen, and either, we heal, now, as a team, or we will die as individuals. That's football guys, that's all it is. Now, what are you gonna do ?"

Pour les fans :
http://www.youtube.com/watch?v=myyWXKeBsNk
Dernière modification par Hazard le jeu. févr. 28, 2008 11:54 pm, modifié 2 fois.
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"L'imagination est le seul moteur qui soit donné à l'homme, et le rêve est une réalité différée pour le bâtisseur" [Henri T Ford]
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Message par Hazard »

Traduction pour les qui parlent pas l'étranger (fait maison hein, donc approximatif...) :

"Je ne sais pas quoi dire, vraiment. Trois minutes pour la plus grande bataille de nos vies professionnelles. Tout se résume à aujourd'hui, et soit nous nous redressons en équipe, soit nous allons nous écrouler. Centimètre après centimètre, jeu après jeu. Jusqu'à ce que nous soyons finis.
On est en enfer en ce moment même, gentlemen. Croyez moi. Et on peut rester là, à manger la merde, ou nous pouvons nous battre pour retrouver la lumière. Nous pouvons grimper hors de l'enfer... un centimètre à la fois. Maintenant je ne peux pas le faire à votre place, je suis trop vieux.
Je regarde autour de moi, je vois ces jeunes visages et je me dis, je veux dire, j'ai fait tous les mauvais choix qu'un homme entre deux âges pouvait faire. J'ai gaspillé tout mon argent, croyez le ou non. J'ai éloigné tous ceux qui m'ont jamais aimé. Et dernièrement, je ne supporte même plus le visage que je vois dans le miroir. Vous savez, quand on devient vieux, dans la vie, les choses vous sont retirées. Je veux dire, ça... ça... ça fait partie de la vie. Mais on apprend ça seulement quand on comment à perdre des choses. Vous vous rendez compte que la vie est cette question de centimètres, comme le football. Parce que dans les deux jeux - la vie ou le football - la marge d'erreur est si faible. Je veux dire, un demi pas trop tôt ou trop tard et vous n'y arrivez pas. Une demi seconde trop lent ou trop rapide et vous ne l'attrapez pas. Les centimètres dont nous avons besoin sont partout autour de nous. Ils sont dans chaque phase du jeu, à chaque minute, chaque seconde.
Dans cette équipe, on se bat pour ce centimètre. Dans cette équipe on se défonce et on défonce n’importe qui autour de nous pour ce centimètre. On se bat bec et ongle pour ce centimètre. Parce qu’on sait, quand on additionne tous ces centimètres, que ça fera la putain de différence entre gagner et perdre ! Entre vivre de mourir ! Et je vous dis ceci, dans tous les combats, c’est ce gars qui est prêt à mourir qui va gagner ce centimètre. Et je sais que si je suis encore en vie, c’est parce que je veux toujours me battre et mourir pour ce centimètre. Parce que c’est ça la vraie vie, les quelques centimètres juste devant votre nez.
Maintenant, je ne peux pas vous forcer à le faire. Regardez le gars à côté de vous, regardez dans ses yeux. Je crois que vous aller voir un gars qui fera ce centimètre pour vous. Vous allez voir un gars qui va se sacrifier pour cette équipe, parce qu’il sait que si le cas se présente vous ferez la même chose pour lui. C’est ça une messieurs, et soit nous guérissons maintenant comme équipe, soit nous allons mourir comme des individualités. C’est le football les gars, ça se résume à ça. Alors maintenant, qu’est ce que vous allez faire ?"
Dernière modification par Hazard le mer. juin 25, 2008 11:07 pm, modifié 1 fois.
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"L'imagination est le seul moteur qui soit donné à l'homme, et le rêve est une réalité différée pour le bâtisseur" [Henri T Ford]
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Message par Hazard »

"Au fond, le seul courage qui nous est demandé est de faire face à l'étrange, au merveilleux, à l'inexplicable que nous rencontrons. Que les hommes, là, aient été veules, il en a coûté infiniment à la vie. Cette vie que l'on appelle imaginaire, ce monde prétendu « surnaturel », la mort, toutes ces choses nous sont au fond consubstantielles, mais elles ont été chassées de la vie par une défense quotidienne, au point que les sens qui auraient pu les saisir se sont atrophiés. Et encore je ne parle pas de Dieu. La peur de l'inexplicable n'a pas seulement appauvri l'individu, mais encore les rapports d'homme à homme, elle les a soustraits au fleuve des possibilités infinies, pour les abriter en quelque lieu sûr de la rive. Ce n'est pas seulement à la paresse que les rapports d'homme à homme doivent d'être indiciblement monotones, de se reproduire sans nouveautés : c'est à l'appréhension par l'homme d'un nouveau dont il ne peut prévoir l'issue et qu'il ne se sent pas de taille à affronter. Celui-là seulement qui s'attend à tout, qui n'exclut rien, pas même l'énigme, vivra les rapports d'homme à homme comme de la vie, et en même temps ira au bout de sa propre vie. Si nous nous représentons la vie de l'individu comme une pièce plus ou moins grande, il devient clair que presque tous n'apprennent à connaître qu'un coin de cette pièce, cette place devant la fenêtre, ce rayon dans lequel ils se meuvent et où ils trouvent une certaine sécurité. Combien plus humaine est cette insécurité, pleine de dangers, qui pousse les prisonniers, dans les histoires de Poe, à explorer de leurs doigts leurs cachots terrifiants, à tout connaître des frayeurs indicibles qui en viennent ! Mais nous ne sommes pas des prisonniers. Nulle trappe, nul piège ne nous menace. Nous avons été placés dans la vie comme dans l'élément qui nous convient le mieux. Une adaptation millénaire fait que nous ressemblons au monde, au point que si nous restions calmes, nous nous distinguerions à peine, par un mimétisme heureux, de ce qui nous entoure. Nous n'avons aucune raison de nous méfier du monde, car il ne nous est pas contraire. S'il y est des frayeurs, ce sont les nôtres : s'il y est des abîmes, ce sont nos abîmes ; s'il y est des dangers, nous devons nous efforcer de les aimer. Si nous construisons notre vie sur ce principe qu'il nous faut aller toujours au plus difficile, alors tout ce qui nous parait aujourd'hui étranger nous deviendra familier et fidèle. Comment oublier ces mythes antiques que l'on trouve au début de l'histoire de tous les peuples ; les mythes de ces dragons qui, à la minute suprême, se changent en princesses ? Tous les dragons de notre vie sont peut-être des princesses qui attendent de nous voir beaux et courageux. Toutes les choses terrifiantes ne sont peut-être que des choses sans secours, qui attendent que nous les secourions."


Rainer-Maria RILKE
Lettres à un jeune poète
Lettre VIII, 12 août 1904
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"L'imagination est le seul moteur qui soit donné à l'homme, et le rêve est une réalité différée pour le bâtisseur" [Henri T Ford]
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Message par Hazard »

Beaucoup plus léger, une ptite vieille chanson que j'aime bien (spéciale dédicace à Ted et Jim :lol: )


"Il a un rire de voyou
Dans le fond des yeux : des amis
Il a le coeur au bord des coups
Le Gitan, le Gitan, le Gitan, le Gitan
Un peu renard, un peu loup
Il sort le jour ou bien la nuit
Ce qu'on dit de lui il s'en fout
Le Gitan, le Gitan, le Gitan, le Gitan, que tu ne connais pas !

Il aurait pu être un grand matador
Un voleur de poules, un jeteur de sorts
Prendre une guitare, être musicien
Mais sa vie à lui elle est dans ses poings

Il ne sait pas d'où il vient
Mais il sait toujours où il va
Il a des milliers de cousins
Le Gitan, le Gitan, le Gitan, le Gitan
Il a couru les chemins
Sainte-Marie ou Guernica
Pour venir dormir à Saint-Ouen
Le Gitan, le Gitan, le Gitan, le Gitan, que tu ne connais pas !

Souvent je deviens : Gitan
Mon ciel est le sien : Gitan
Je suis comme lui : Gitan
J'ai plus de pays : Gitan
J'ai plus de maison : Gitan
Je n'ai plus de nom : Gitan
C'est toi qu'a raison : Gitan
Y a plein d'horizons !

Il a toujours l'air heureux
Les chagrins lui n'en veut pas
Il les jette au milieu d'un feu
Le Gitan, le Gitan, le Gitan, le Gitan
L'amitié n'est pas un jeu
Quand il donne il ne reprend pas
Il sait couper son coeur en deux
Le Gitan, le Gitan, le Gitan, le Gitan, que tu ne connais pas !

Il aurait pu être un grand matador
Un voleur de poules un jeteur de sorts
Prendre une guitare, être musicien
Mais sa vie à lui elle est dans ses poings

Souvent je deviens : Gitan
Mon ciel est le sien : Gitan
Je suis comme lui : Gitan
J'ai plus de pays : Gitan
J'ai plus de maison : Gitan
Je n'ai plus de nom : Gitan
C'est toi qu'a raison : Gitan
Y a plein d'horizons !

Il a un rire de voyou
Dans le fond des yeux : des amis
Il a le coeur au bord des coups
Le Gitan, le Gitan, le Gitan, le Gitan
Un peu renard, un peu loup
Il dort le jour ou bien la nuit
Ce qu'on dit de lui il s'en fout
Le Gitan, le Gitan, le Gitan, le Gitan, que tu ne connais pas !
Il a le coeur au bord des coups
Ce qu'on dit de lui il s'en fout
Le Gitan, le Gitan, le Gitan, le Gitan, que je connais pour toi !"


Le Gitan - Daniel Guichard
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"L'imagination est le seul moteur qui soit donné à l'homme, et le rêve est une réalité différée pour le bâtisseur" [Henri T Ford]
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Message par Hazard »

Plus faussement léger, une autre vieille chanson française... Comme quoi y a des valeurs qui doivent être défendues !

Georges BRASSENS - Les copains d'abord

"Non ce n'était pas le radeau de la méduse, ce bateau
Qu'on se le dise au fond des ports, dise au fond des ports
Il naviguait en père peinard
Sur la grande mare des canards
Et s'app'lait les copains d'abord, les copains d'abord

Ces fluctuat nec mergitur, c'était pas d'la littérature
N'en déplaise aux jeteurs de sorts, aux jeteurs de sorts
Son capitaine et ses mat'lots
N'taient pas des enfants d'salauds
Mais des amis franco de port, des copains d'abord

C'étaient pas des amis de luxe
Des petits Castor et Pollux
Des genres de Sodome et Gomor, Sodome et Gomor
C'étaient pas des amis choisis par Montaigne et La Boétie
Sur le ventre ils se tapaient fort , les copains d'abord

C'étaient pas des anges non plus
L'évangile ils l'avaient pas lu
Mais ils s'aimaient toutes voiles dehors, toutes voiles dehors
Jean-Pierre, Paul et compagnie, c'était leur seul litanie
Leur credo, leur confiteore, aux copains d'abord

Au moindre coup de Trafalgar, c'est l'amitié qui prenait le quart
C'est elle qui leur montrait le Nord, leur montrait le Nord
Et quand ils étaient en détresse, leur bras lançaient des SOS
On aurait dit des Sémaphores, les copains d'abord

Au rendez-vous des bons copains, il y avait pas souvent de lapins
Quand l'un d'entre eux manquait bord, c'est qu'il était mort
Oui mais jamais au grand jamais, son trou dans l'eau ne se refermait
Cent ans après, coquin de sort, il manquait encore

Des bateaux j'en ai pris beaucoup mais le seul qui aie tenu le coup
Qui n'aie jamais viré de bord, mais viré de bord
Naviguait en père peinard, sur la grande mare des canards
Et s'app'lait Les Copains d'abord, les copains d'abord"
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"L'imagination est le seul moteur qui soit donné à l'homme, et le rêve est une réalité différée pour le bâtisseur" [Henri T Ford]
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Message par Hazard »

"Feel no pain, but my life ain't easy
I know I'm my best friend
No one cares, but I'm so much stronger
I'll fight until the end
To escape from the true false world
Undamaged destiny
Can't get caught in the endless circle
Ring of stupidity

Out of my own, out to be free
One with my mind, they just can't see
No need to hear things that they say
Life is for my own to live my own way

Rape my mind and destroy my feelings
Don't tell my what to do
I don't care now, 'cause I'm on my side
And I can see through you
Feed my brain with your so called standards
Who says that I ain't right
Break away from your common fashion
See through your blurry sight

Out of my own, out to be free
One with my mind, they just can't see
No need to hear things that they say
Life is for my own to live my own way

See they try to bring the hammer down
No damn chains can hold me to the ground
Life is for my own to live my own way"


Escape - Metallica (album : Ride the lightning)
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"L'imagination est le seul moteur qui soit donné à l'homme, et le rêve est une réalité différée pour le bâtisseur" [Henri T Ford]
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Message par Hazard »

"Ils achètent des maisons,
Ils commencent des romans,
Préparent une évasion
Ou veulent un autre enfant.
Ils se chantent des musiques,
En secret, en silence.
Leurs idées politiques
Ont cinquante ans d'avance.

Ils ont les yeux usés,
Fatigués, les yeux gris
A compter dans les nuées
Les moutons d'insomnie.

Il y a des hommes qui ne dorment jamais.
Ils se souviennent d'une femme qu'ils aimaient.
Il y a des hommes qui ne dorment jamais.
Ils se souviennent d'une femme qu'ils aimaient.

Ils ont parfois la haine
D'un mot sans importance,
Une fêlure souterraine
Ouverte dans l'enfance.
Ils attendent quelque chose,
Une idée, un défi,
Investissent à Formose,
Et se ruinent à Paris.

Ils ont les yeux usés,
Fatigués, les yeux gris
A compter dans les nuées
Les moutons d'insomnie.

Il y a des hommes qui ne dorment jamais.
Ils se souviennent d'une femme qu'ils aimaient.
Il y a des hommes qui ne dorment jamais.
Ils se souviennent d'une femme qu'ils aimaient."


Les hommes qui ne dorment jamais - M. Sardou... sur un air d'accordéon d'ailleurs ;)

Et je ne l'ai pas collée là à cause de l'heure tardive.
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Message par Hazard »

"Je ne veux pas m'endormir
Faire semblant d'obéir
Au mensonge millionnaire, cuisine équipée
Je ne crois pas aux images
À l'imposture du langage
Et à l'émotion mercenaire
Du papier glacé

Je préfère dormir dehors
Je préfère dormir dehors
Dormir dehors

Tout va bien
Sauf que tout va mal
L'illusion est totale
La routine nous caresse, cuisine équipée
Je ne suis pas assez triste
Pour voir mes yeux et mes cicatrices
Se refermer sans aller voir de l'autre côté

L'amour n'est rien
S'il est pris au piège
L'amour s'éteint
Quand les gens se taisent"



Daran et les chaises - Dormir dehors

Toujours pas à cause de l'heure...
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Message par Hazard »

"Cela ne m'intéresse pas de savoir quel est ton métier, ce que je veux savoir c'est ce qui te tient à coeur et si tu oses rêver d'accomplir tes désirs. Si tu es prêt à paraître fou par amour ou pour tes rêves, pour l'aventure d'être vivant. Je veux savoir si tu as touché le coeur de ta tristesse, si tu t'es ouvert suite aux épreuves de la vie ou si tu t'es desséché et fermé par peur de la douleur. Je veux savoir si tu peux expérimenter ta douleur ou la mienne sans chercher à la cacher, à la diminuer ou la solutionner. Je veux savoir si tu peux entrer dans la joie, la mienne ou la tienne, si tu peux danser sauvagement et laisser l'extase te remplir jusqu'au bout des doigts sans apposer les limites humaines et sans penser être prudent ou réaliste. Cela ne m'intéresse pas de savoir si l'histoire que tu me racontes est vraie, ce que je veux savoir, c'est si tu peux décevoir quelqu'un d'autre afin de rester vrai envers toi-même, si tu peux supporter l'accusation d'être un traître et ne pas trahir ta propre âme. Je veux savoir si tu as suffisamment de foi pour être digne de confiance, je veux savoir si tu sais voir la beauté même si ce n'est pas beau tous les jours."

C'est un petit texte dont l'auteur est inconnu, un petit texte que j'ai lu un jour sur une carte de voeux pour la nouvelle année... Je crois que c'était en 2001. Et si je l'ai gardé jusque là, c'est sans doute qu'il correspond à des choses qui m'importent.
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Message par Hazard »

ETRE JEUNE

"La jeunesse n'est pas une période de la vie,
elle est un état d'esprit, un effet de la volonté,
une qualité de l'imagination, une intensité émotive,
une victoire du courage sur la timidité,
du goût de l'aventure sur l'amour du confort.

On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années:
on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.
Les années rident la peau; renoncer à son idéal ride l'âme.
Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs
sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre
et devenir poussière avant la mort.

Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille. Il demande,
comme l'enfant insatiable: Et après? Il défie les événements
et trouve de la joie au jeu de la vie.

Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute
Aussi jeune que votre confiance en vous-même.
Aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement.

Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.
Réceptif à ce qui est beau bon et grand. Réceptif aux messages
de la nature, de l'homme et de l'infini.

Si un jour, votre coeur allait être mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme,
puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard."


D'après Général Mac Arthur 1945.
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Message par GREG »

:wink: ,pour la derniere . 8)
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Message par REIZZI »

La devise de mon nouveau job :

La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne.
La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.

Ici, nous avons réuni théorie et pratique :
Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !

(A. Einstein)


-------------------------------------------------

D'actualité :

Kronebourg à la poste , chronopost à la bourre !

dsl aux familles , etc .... :wink:
FORCE ET HONNEUR
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Merci de cliquer contre les anti-airsofteurs !
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Message par Hazard »

Un fermier trouve son cheval malade. Il fait venir le vétérinaire.
Ce dernier lui dit que le cheval est infecté par un virus et qu'il va prescrire un remède.
Si le remède n'a pas agi dans les trois jours, il faudra abattre le cheval pour éviter d'infecter les autres animaux.
Le cochon de la ferme, qui a tout entendu, va trouver le cheval et lui dit :
« Fais un effort, lève-toi »
Mais le cheval est trop malade. Le deuxième jour, même chose, le cochon dit au cheval :
« Fais un effort, lève-toi ». Mais le cheval est encore trop malade.
Le troisième jour, le cochon dit :
« Fais un effort, lève-toi, sinon ils vont t'abattre aujourd'hui. »
Le remède n'a toujours pas fait d'effet, mais dans un dernier sursaut, grâce aux conseils du cochon,
le cheval arrive à se lever devant le fermier et le vétérinaire.
Le fermier, tout content, dit alors :
« Pour fêter l'événement, on va tuer le cochon ».
Moralité : Ne te mêle jamais de ce qui ne te regarde pas.
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Message par mat »

il n'y a pas de théorie de l'évolution, juste une liste d'espèce que Chuck Norris autorise à survivre
:D :D

je l'aime bien moi celle là!!
"A force d'enculer les poules on fini par casser les oeufs"
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Message par Hazard »

Ah oui, la longue série des exploits de Chuck :lol: Bon, en même temps, on cherchait un peu des texte qui ont un petit message à faire passer, mais je doit être imperméble au message de Chuck ? Je crois juste avoir entendu dire que quand Batman a un problème il allume le "Jack Bauer Signal" et que du coup, quand Jack a un problème il allume le "Chuck Norris Signal"... A vérifier ;)

Sinon, la pensée du jour :

"Un simple copain, quand il vient chez toi, agit comme un invité.
Un véritable ami ouvre ton frigo et se sert.

Un simple copain ne t'a jamais vu pleurer.
Un véritable ami a les épaules trempées de tes larmes.

Un simple copain ne connaît pas les prénoms de tes parents.
Un véritable ami a leurs numéros de téléphone dans son carnet d'adresses.

Un simple copain apporte une bouteille de vin à tes fêtes.
Un véritable ami arrive tôt pour t'aider à cuisiner et reste tard pour t'aider à nettoyer.

Un simple copain déteste quand tu appelles après qu'il soit allé se coucher.
Un véritable ami te demande pourquoi tu as mis tant de temps à appeler.

Un véritable ami s'informe de ta romantique histoire d'amour.
Un simple copain pourrait te faire du chantage avec.

Un simple copain pense que l'amitié est finie quand vous avez une dispute.
Un véritable ami t'appelle après une dispute.

Un simple copain s'attend que tu sois toujours là pour lui.
Un véritable ami est toujours là pour toi.
"
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Message par bravestar »

Te dernière citation est très bien Haz! :wink:
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Message par mat »

Une chanson que j'aime bien de Metallica autant musicalement que lyriquement "nothing else matters" un grand classique hein mais bon, j'avais aussi une citation de Clostermann qu'il faudrait que je retrouve :

So close, no matter how far
Couldn't be much more from the heart
Forever trusting who we are
and nothing else matters

Never opened myself this way
Life is ours, we live it our way
All these words I don't just say
and nothing else matters

Trust I seek and I find in you
Every day for us something new
Open mind for a different view
and nothing else matters

never cared for what they do
never cared for what they know
but I know

So close, no matter how far
Couldn't be much more from the heart
Forever trusting who we are
and nothing else matters

never cared for what they do
never cared for what they know
but I know

Never opened myself this way
Life is ours, we live it our way
All these words I don't just say

Trust I seek and I find in you
Every day for us, something new
Open mind for a different view
and nothing else matters

never cared for what they say
never cared for games they play
never cared for what they do
never cared for what they know
and I know

So close, no matter how far
Couldn't be much more from the heart
Forever trusting who we are
No, nothing else matters
"A force d'enculer les poules on fini par casser les oeufs"
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Hazard
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Je l'ai écoutée et ré écoutée à une certaine époque celle là ! Excellent titre, parole et musique en effet. Z'en ont pondu un paquet ces gars là quand même.
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"L'imagination est le seul moteur qui soit donné à l'homme, et le rêve est une réalité différée pour le bâtisseur" [Henri T Ford]
C'est Yoda qui vous le dit
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Hazard
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Message par Hazard »

La femme qui possède tout en elle
Pour donner le goût des fêtes charnelles
La femme qui suscite en nous tant de passion brutale
La femme est avant tout sentimentale
Mais dans la main les longues promenades
Les fleurs, les billets doux, les sérénades
Les crimes, les folies que pour ses beaux yeux l'on commet
La transporte, mais...

Quatre-vingt-quinze fois sur cent
La femme s'emmerde en baisant
Qu'elle le taise ou qu'elle le confesse
C'est pas tous les jours qu'on lui déride les fesses
Les pauvres bougres convaincus
Du contraire sont des cocus
A l'heure de l'œuvre de chair
Elle est souvent triste, peu chère
S'il n'entend le cœur qui bat
Le corps non plus ne bronche pas

Sauf quand elle aime un homme avec tendresse
Toujours sensible alors à ses caresses
Toujours bien disposée, toujours encline à s'émouvoir
Ell' s'emmerd' sans s'en apercevoir
Ou quand elle a des besoins tyranniques
Qu'elle souffre de nymphomanie chronique
C'est ell' qui fait alors passer à ses adorateurs
De fichus quarts d'heure

Quatre-vingt-quinze fois sur cent
La femme s'emmerde en baisant
Qu'elle le taise ou qu'elle le confesse
C'est pas tous les jours qu'on lui déride les fesses
Les pauvres bougres convaincus
Du contraire sont des cocus
A l'heure de l'œuvre de chair
Elle est souvent triste, peu chère
S'il n'entend le cœur qui bat
Le corps non plus ne bronche pas

Les "encore", les "c'est bon", les "continue"
Qu'ell' crie pour simuler qu'ell' monte aux nues
C'est pure charité, les soupirs des anges ne sont
En général que de pieux menson(ges)
C'est à seule fin que son partenaire
Se croie un amant extraordinaire
Que le coq imbécile et prétentieux perché dessus
Ne soit pas déçu

Quatre-vingt-quinze fois sur cent
La femme s'emmerde en baisant
Qu'elle le taise ou qu'elle le confesse
C'est pas tous les jours qu'on lui déride les fesses
Les pauvres bougres convaincus
Du contraire sont des cocus
A l'heure de l'œuvre de chair
Elle est souvent triste, peu chère
S'il n'entend le cœur qui bat
Le corps non plus ne bronche pas

J'entends aller de bon train les commentaires
De ceux qui font des châteaux à Cythère
"C'est parce que tu n'es qu'un malhabile, un maladroit
Qu'elle conserve toujours son sang-froid"
Peut-être, mais les assauts vous pèsent
De ces petits m'as-tu-vu-quand-je-baise
Mesdam's, en vous laissant manger le plaisir sur le dos
Chantez in petto...

Quatre-vingt-quinze fois sur cent
La femme s'emmerde en baisant
Qu'elle le taise ou qu'elle le confesse
C'est pas tous les jours qu'on lui déride les fesses
Les pauvres bougres convaincus
Du contraire sont des cocus
A l'heure de l'œuvre de chair
Elle est souvent triste, peu chère
S'il n'entend le cœur qui bat
Le corps non plus ne bronche pas



Quatre-vingt-quinze fois sur cent
Georges Brassens
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Message par Hazard »

« Monsieur le Président de la République,

Voilà donc plus de vingt ans que Jean Moulin partit, par un temps de décembre sans doute semblable à celui-ci, pour être parachuté sur la terre de Provence, et devenir le chef d'un peuple de la nuit. Sans la cérémonie d'aujourd'hui, combien d'enfants de France sauraient son nom ? Il ne le retrouva lui-même que pour être tué ; et depuis, sont nés seize millions d'enfants au coeur aussi noble que le sien...

Puissent les commémorations des deux guerres s'achever aujourd'hui par la résurrection du peuple d'ombres que cet homme anima, qu'il symbolise, et qu'il fait entrer ici comme une humble garde solennelle autour de son corps de mort. Après vingt ans, la Résistance est devenue un monde de limbes où la légende se mêle à l'organisation. Le sentiment profond, organique, millénaire, qui a pris depuis son action légendaire, voici comment je l'ai rencontré. Dans un village de Corrèze, les Allemands avaient tué des combattants du maquis, et donné ordre au maire de les faire enterrer en secret, à l'aube. Il est d'usage, dans cette région, que chaque femme assiste aux obsèques de tout mort de son village en se tenant sur la tombe de sa propre famille. Nul ne connaissait ces morts, qui étaient des Alsaciens. Quand ils atteignirent le cimetière, portés par nos paysans sous la garde menaçante des mitraillettes allemandes, la nuit qui se retirait comme la mer laissa paraître les femmes noires de Corrèze, immobiles du haut en bas de la montagne, et attendant en silence, chacune sur la tombe des siens, l'ensevelissement des morts français. Ce sentiment qui appelle la légende sans lequel la résistance n'eut jamais existé et qui nous réunit aujourd'hui c'est peut-être simplement l'accent invincible de la fraternité.


Comment organiser cette fraternité pour en faire un combat ? On sait ce que Jean Moulin pensait de la Résistance, au moment où il partit pour Londres : « Il serait fou et criminel de ne pas utiliser, en cas d'action alliée sur le continent, ces troupes prêtes aux sacrifices les plus grands, éparses et anarchiques aujourd'hui, mais pouvant constituer demain une armée cohérente de parachutistes déjà en place, connaissant les lieux, ayant choisi leur adversaire et déterminé leur objectif. » C'était bien l'opinion du général de Gaulle. Néanmoins, lorsque, le 1er janvier 1942, Jean Moulin fut parachuté en France, la Résistance n'était encore qu'un désordre de courage : une presse clandestine, une source d'informations, une conspiration pour rassembler ces troupes qui n'existaient pas encore. Or, ces informations étaient destinées à tel ou tel allié, ces troupes se lèveraient lorsque les Alliés débarqueraient. Certes, les résistants étaient des combattants fidèles aux Alliés. Mais ils voulaient cesser d'être des Français résistants, et devenir la Résistance française.

C'est pourquoi Jean Moulin est allé à Londres. Pas seulement parce que s'y trouvaient des combattants français (qui eussent pu n'être qu'une légion), pas seulement parce qu'une partie de l'empire avait rallié la France libre. S'il venait demander au général de Gaulle de l'argent et des armes, il venait aussi lui demander « une approbation morale, des liaisons fréquentes, rapides et sûres avec lui ». Le Général assumait alors le Non du premier jour ; le maintien du combat, quel qu'en fût le lieu, quelle qu'en fût la forme ; enfin, le destin de la France. La force des appels de juin 40 tenait moins aux « forces immenses qui n'avaient pas encore donné », qu'à : " Il faut que la France soit présente à la victoire. Alors, elle retrouvera sa liberté et sa grandeur." La France, et non telle légion de combattants français. C'était par la France libre que les résistants de Bir Hakeim se conjuguaient, formaient une France combattante restée au combat. Chaque groupe de résistants pouvait se légitimer par l'allié qui l'armait et le soutenait, voire par son seul courage ; le général de Gaulle seul pouvait appeler les mouvements de Résistance à l'union entre eux et avec tous les autres combats, car c'était à travers lui seul que la France livrait un seul combat. C'est pourquoi - même lorsque le président Roosevelt croira assister à une rivalité de généraux ou de partis - l'armée d'Afrique, depuis la Provence jusqu'aux Vosges, combattra au nom du gaullisme comme feront les troupes du Parti communiste. C'est pourquoi Jean Moulin avait emporté, dans le double fond d'une boîte d'allumettes, la microphoto du très simple ordre suivant : « M. Moulin a pour mission de réaliser, dans la zone non directement occupée de la métropole, l'unité d'action de tous les éléments qui résistent à l'ennemi et à ses collaborateurs. » Inépuisablement, il montre aux chefs des groupements le danger qu'entraîne le déchirement de la Résistance entre des tuteurs différents. Chaque événement capital - entrée en guerre de la Russie, puis des États-Unis, débarquement en Afrique du Nord - renforce sa position. À partir du débarquement, il devient évident que la France va redevenir un théâtre d'opérations. Mais la presse clandestine, les renseignements (même enrichis par l'action du noyautage des administrations publiques) sont à l'échelle de l'Occupation, non de la guerre. Si la Résistance sait qu'elle ne délivrera pas la France sans les Alliés, elle n'ignore plus l'aide militaire que son unité pourrait leur apporter. Elle a peu à peu appris que s'il est relativement facile de faire sauter un pont, il n'est pas moins facile de le réparer ; alors que s'il est facile à la Résistance de faire sauter deux cents ponts, il est difficile aux Allemands de les réparer à la fois. En un mot, elle sait qu'une aide efficace aux armées de débarquement est inséparable d'un plan d'ensemble. Il faut que sur toutes les routes, sur toutes les voies ferrées de France, les combattants clandestins désorganisent méthodiquement la concentration des divisions cuirassées allemandes. Et un tel plan d'ensemble ne peut être conçu, et exécuté, que par l'unité de la Résistance.

C'est à quoi Jean Moulin s'emploie jour après jour, peine après peine, un mouvement de Résistance après l'autre : « Et maintenant, essayons de calmer les colères d'en face... » Il y a, inévitablement, des problèmes de personnes ; et bien davantage, la misère de la France combattante, l'exaspérante certitude pour chaque maquis ou chaque groupe franc, d'être spolié au bénéfice d'un autre maquis ou d'un autre groupe, qu'indignent, au même moment, les mêmes illusions... Qui donc sait encore ce qu'il fallut d'acharnement pour parler le même langage à des instituteurs radicaux ou réactionnaires, des officiers réactionnaires ou libéraux, des trotskistes ou communistes retour de Moscou, tous promis à la même délivrance ou à la même prison ; ce qu'il fallut de rigueur à un ami de la République espagnole, à un ancien " préfet radical ", chassé par Vichy, pour exiger d'accueillir dans le combat commun tels rescapés de la Cagoule !

Jean Moulin n'a nul besoin d'une gloire usurpée : ce n'est pas lui qui a créé Combat, Libération, Franc-tireur, c'est Frenay, d'Astier, Jean-Pierre Lévy. Ce n'est pas lui qui a créé les nombreux mouvements de la zone Nord dont l'histoire recueillera tous les noms. Ce n'est pas lui qui a fait les régiments mais c'est lui qui a fait l'armée. Il a été le Carnot de la Résistance.

Attribuer peu d'importance aux opinions dites politiques, lorsque la nation est en péril de mort - la nation, non pas un nationalisme alors écrasé sous les chars hitlériens, mais la donnée invincible et mystérieuse qui allait emplir le siècle ; penser qu'elle dominerait bientôt les doctrines totalitaires dont retentissait l'Europe ; voir dans l'unité de la Résistance le moyen capital du combat pour l'unité de la nation, c'était peut-être affirmer ce qu'on a, depuis, appelé le gaullisme. C'était certainement proclamer la survie de la France.

En février, ce laïc passionné avait établi sa liaison par radio avec Londres, dans le grenier d'un presbytère. En avril, le Service d'information et de propagande, puis le Comité général d'études étaient formés ; en septembre, le noyautage des administrations publiques. Enfin, le général de Gaulle décidait la création d'un Comité de coordination que présiderait Jean Moulin, assisté du chef de l'Armée secrète unifiée. La préhistoire avait pris fin. Coordonnateur de la Résistance en zone Sud, Jean Moulin en devenait le chef. En janvier 1943, le Comité directeur des Mouvements unis de la Résistance (ce que, jusqu'à la Libération, nous appellerions les Murs) était créé sous sa présidence. En février, il repartait pour Londres avec le général Delestraint, chef de l'Armée secrète, et Jacques Dalsace. De ce séjour, le témoignage le plus émouvant a été donné par le colonel Passy. « Je revois Moulin, blême, saisi par l'émotion qui nous étreignait tous, se tenant à quelques pas devant le Général et celui-ci disant, presque à voix basse : “Mettez-vous au garde-à-vous”, puis : “Nous vous reconnaissons comme notre compagnon, pour la libération de la France, dans l'honneur et par la victoire”. Et pendant que de Gaulle lui donnait l'accolade, une larme, lourde de reconnaissance, de fierté, et de farouche volonté, coulait doucement le long de la joue pâle de notre camarade Moulin. Comme il avait la tête levée, nous pouvions voir encore, au travers de sa gorge, les traces du coup de rasoir qu'il s'était donné, en 40, pour éviter de céder sous les tortures de l'ennemi. » Les tortures de l'ennemi... En mars, chargé de constituer et de présider le Conseil national de la Résistance, Jean Moulin monte dans l'avion qui va le parachuter au nord de Roanne.

Ce Conseil national de la Résistance, qui groupe les mouvements, les partis et les syndicats de toute la France, c'est l'unité précairement conquise, mais aussi la certitude qu'au jour du débarquement, l'armée en haillons de la Résistance attendra les divisions blindées de la Libération.

Jean Moulin en retrouve les membres, qu'il rassemblera si difficilement. Il retrouve aussi une Résistance tragiquement transformée. Celle là, elle avait combattu comme une armée, en face de la victoire, de la mort ou de la captivité. Elle commence à découvrir l'univers concentrationnaire, la certitude de la torture. Desormais elle va combattre en face de l'enfer. Ayant reçu un rapport sur les camps de concentration, il dit : « J'espère qu'ils nous fusillerons avant. » Ils ne devaient pas avoir besoin de le fusiller.

La Résistance grandit, les réfractaires du travail obligatoire vont bientôt emplir nos maquis ; la Gestapo grandit aussi, la Milice est partout. C'est le temps où, dans la campagne, nous interrogeons les aboiements des chiens au fond de la nuit ; le temps où les parachutes multicolores, chargés d'armes et de cigarettes, tombent du ciel dans la lueur des feux des clairières ou des causses ; c'est le temps des caves, et de ces cris désespérés que poussent les torturés avec des voix d'enfants... La grande lutte des ténèbres a commencé.

Le 27 mai 1943, a lieu à Paris, rue du Four, la première réunion du CNR.

Jean Moulin rappelle les buts de la France libre : « Faire la guerre ; rendre la parole au peuple français ; rétablir les libertés républicaines ; travailler avec les Alliés à l'établissement d'une collaboration internationale. »

Puis il donne lecture d'un message du général de Gaulle, qui fixe pour premier but au premier Conseil de la Résistance, le maintien de l'unité de cette Résistance qu'il représente.

Au péril quotidien de la vie de chacun de ses membres. Le 9 juin, le général Delestraint, chef de l'Armée secrète enfin unifiée, est pris à Paris.

Aucun successeur ne s'impose. Ce qui est fréquent dans la clandestinité : Jean Moulin aura dit maintes fois avant l'arrivée de Serreules : « Si j'étais pris, je n'aurais pas même eu le temps de mettre un adjoint au courant... » Il veut donc désigner ce successeur avec l'accord des mouvements, notamment de ceux de la zone Sud. Il rencontrera leurs délégués le 21, à Caluire.

Ils l'y attendent, en effet.

La Gestapo aussi.

La trahison joue son rôle - et le destin, qui veut qu'aux trois quarts d'heure de retard de Jean Moulin, presque toujours ponctuel, corresponde un long retard de la police allemande. Assez vite, celle-ci apprend qu'elle tient le chef de la Résistance.

En vain. Le jour où, au fort Montluc à Lyon, après l'avoir fait torturer, l'agent de la Gestapo lui tend de quoi écrire puisqu'il ne peut plus parler, Jean Moulin dessine la caricature de son bourreau. Pour la terrible suite, écoutons seulement les mots si simples de sa sœur : « Son rôle est joué, et son calvaire commence. Bafoué, sauvagement frappé, la tête en sang, les organes éclatés, il atteint les limites de la souffrance humaine sans jamais trahir un seul secret, lui qui les savait tous. »

Comprenons bien que, pendant les quelques jours où il pourrait encore parler ou écrire, le destin de la Résistance est suspendu au courage de cet homme. Comme le dit Mlle Moulin, il savait tout.

Georges Bidault prendra sa succession. Mais voici la victoire de ce silence atrocement payé : le destin bascule. Chef de la Résistance martyrisé dans des caves hideuses, regarde de tes yeux disparus toutes ces femmes noires qui veillent nos compagnons : elles portent le deuil de la France, et le tien. Regarde glisser sous les chênes nains du Quercy, avec un drapeau fait de mousselines nouées, les maquis que la Gestapo ne trouvera jamais parce qu'elle ne croit qu'aux grands arbres. Regarde le prisonnier qui entre dans une villa luxueuse et se demande pourquoi on lui donne une salle de bains - il n'a pas encore entendu parler de la baignoire. Pauvre roi supplicié des ombres, regarde ton peuple d'ombres se lever dans la nuit de juin constellée de tortures.

Voici le fracas des chars allemands qui remontent vers la Normandie à travers les longues plaintes des bestiaux réveillés : grâce à toi, les chars n'arriveront pas à temps. Et quand la trouée des Alliés commence, regarde, préfet, surgir dans toutes les villes de France les commissaires de la République - sauf lorsqu'on les a tués. Tu as envié, comme nous, les clochards épiques de Leclerc : regarde, combattant, tes clochards sortir à quatre pattes de leurs maquis de chênes, et arrêter avec leurs mains paysannes formées aux bazookas l'une des premières divisions cuirassées de l'empire hitlérien, la division Das Reich.

Comme Leclerc entra aux Invalides, avec son cortège d'exaltation dans le soleil d'Afrique , entre ici, Jean Moulin, avec ton terrible cortège. Avec ceux qui sont morts dans les caves sans avoir parlé, comme toi ; et même, ce qui est peut-être plus atroce, en ayant parlé ; avec tous les rayés et tous les tondus des camps de concentration, avec le dernier corps trébuchant des affreuses files de Nuit et Brouillard, enfin tombé sous les crosses ; avec les huit mille Françaises qui ne sont pas revenues des bagnes, avec la dernière femme morte à Ravensbrück pour avoir donné asile à l'un des nôtres. Entre, avec le peuple né de l'ombre et disparu avec elle - nos frères dans l'ordre de la Nuit... Commémorant l'anniversaire de la Libération de Paris, je disais : « Écoute ce soir, jeunesse de mon pays, ces cloches d'anniversaire qui sonneront comme celles d'il y a quatorze ans. Puisses-tu, cette fois, les entendre : elles vont sonner pour toi. »

L'hommage d'aujourd'hui n'appelle que le chant qui va s'élever maintenant, ce Chant des partisans que j'ai entendu murmurer comme un chant de complicité, puis psalmodier dans le brouillard des Vosges et les bois d'Alsace, mêlé au cri perdu des moutons des tabors, quand les bazookas de Corrèze avançaient à la rencontre des chars de Rundstedt lancés de nouveau contre Strasbourg. Écoute aujourd'hui, jeunesse de France, ce qui fut pour nous le Chant du Malheur. C'est la marche funèbre des cendres que voici. À côté de celles de Carnot avec les soldats de l'an II, de celles de Victor Hugo avec les Misérables, de celles de Jaurès veillées par la Justice, qu'elles reposent avec leur long cortège d'ombres défigurées. Aujourd'hui, jeunesse, puisses-tu penser à cet homme comme tu aurais approché tes mains de sa pauvre face informe du dernier jour, de ses lèvres qui n'avaient pas parlé ; ce jour-là, elle était le visage de la France..."

Discours prononcé par André Malraux pour l'entrée au Panthéon des cendres de Jean Moulin. J’arrive jamais à l'écouter en entier sans avoir une boule dans la gorge, c'est terrible...

Les dernières minutes : http://www.youtube.com/watch?v=x2gk0ZAp8ak
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Message par Hazard »

Le dompteur et l’éléphant

Un dompteur de cirque parvient à dresser un éléphant en recourant à une technique très simple : alors que l’animal est encore jeune, il lui attache une patte à un tronc d’arbre très solide.

Malgré tous ses efforts, l’éléphanteau ne parvient pas à se libérer.

Peu à peu, il s’habitue à l’idée que le tronc est plus fort que lui.

Une fois qu’il est devenu un adulte doté d’une force colossale, il suffit de lui passer une corde au pied et de l’attacher à un jeune arbre. Il ne cherchera même pas à se libérer.

Comme ceux des éléphants, nos pieds sont entravés par des liens fragiles. Mais comme nous avons été accoutumés dès l’enfance à la puissance du tronc d’arbre, nous n’osons pas lutter.

Sans savoir qu’il nous suffirait d’un geste de courage pour découvrir toute notre liberté.


Paolo COEHLHO, Maktub
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Message par Hazard »

To: Technical Support
Subject: Software Problems

Last year I upgraded from Girlfriend 7.0 to Wife 1.0 and noticed that the new program began unexpected processing that took up a lot of space and valuable resources. No mention of this phenomenon was included in the product brochure. In addition, Wife 1.0 installs itself into all other programs and launches during system startup, where it monitors all other system activity. Applications such as Poker Night 10.3, Drunken Boys Night 2.5 and Saturday Football 5.0 no longer run, crashing the system whenever selected. I cannot seem to keep Wife 1.0 in the background while attempting to run some of my other favorite applications. I am thinking about going back to Girlfriend 7.0 but the uninstall does not work on this program.

Please help me.
Joe


+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


Dear Joe:

This is a very common problem, but is mostly due to a primary misconception. Many people upgrade from Girlfriend 7.0 to Wife 1.0 with the idea that Wife 1.0 is merely a UTILITIES & ENTERTAINMENT program. Wife 1.0 is an OPERATING SYSTEM and designed to run everything. It is unlikely you would be able to purge Wife 1.0 and still convert back to Girlfriend 7.0.
Hidden operating files within your system would cause Girlfriend 7.0 to emulate Wife 1.0 so nothing is gained. It is impossible to uninstall, delete or purge the program files from the system once installed. You can't go back to Girlfriend 7.0 because Wife 1.0 is not designed to do this. Some have tried to install Girlfriend 8.0 or Wife 2.0 but end up with more problems than the original system. Look in your manual under "Warnings-Alimony/Child Support". I recommend you keep Wife 1.0 and just deal with the situation.
Having Wife 1.0 installed myself, I might also suggest you read the entire section regarding General Partnership Faults (GPFs). You must assume all responsibility for faults and problems that might occur, regardless of their cause. The best course of action will be to enter the command C:\APOLOGIZE. In any case, avoid excessive use of the Esc key because ultimately you will have to give the APOLOGIZE command before the operating system will return to normal.

The system will run smoothly as long as you take the blame for all the GPFs. Wife 1.0 is a great program, but VERY high maintenance. Consider buying additional software to improve the performance of Wife 1.0. I recommend Flowers 2.1 and Chocolates 5.0. Do not, under any circumstances, install Secretary with Short Skirt 3.3. This is not a supported application for Wife 1.0 and is likely to cause irreversible damage to the operating system.

Best of luck,
Tech Support
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Message par GREG »

Mon dieu comment je l'aime bien celle-ci.

Excellent . :P :wink:
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Message par Hazard »

What the hell's going on around here?

First off-let's take it from the start
Straight out-can't change what's in my heart
No one-can tear my beliefs apart, you can't bring me

You ain't-never seen no one like me
Prevail-regardless what the cost might be
Power-flows inside of me, you can't bring me

Never-fall as long as I try
Refuse-to be a part of your lie
Even-if it means I die, you can't bring me

You...can't...bring...me...down!

Who the hell you calling crazy? You wouldn't know what crazy was
If Charles Manson was eating fruit loops on your front porch....

Time out-let's get something clear
I speak-more truth than you want to hear
Scapegoat-to cover up your fear, you can't bring me

You ain't-never seen so much might
Fight for-what I know is right
What up-you got yourself a fight, you can't bring me

Stand up-we'll all sing along
Together-ain't nothin' as strong
Won't quit-we ain't in the wrong, you can't bring me

You...can't...bring...me...down!

So why you trying to bring me?
Well you can't bring me down...No, no, no, no
So why you trying to bring?
Well you can't bring me down

Just cause you don't understand what's going on
don't mean it don't make no sense
And just cause you don't like it,
don't mean it ain't no good

And let me tell you something;

Before you go taking a walk in my world
You better take a look at the real world
Cause this ain't no Mister Roger's Neighborhood

Can you say "feel like shit"?
Yea maybe sometimes I do feel like shit
I ain't happy 'bout it, but I'd rather feel
like shit than be full of shit!

And if I offended you, oh I'm sorry...
But maybe you need to be offended
But here's my apology and one more thing...fuck you!

Cos you...can't...bring...me...down!

Suicidal!


Suicidal Tendencies

Ca c'est du titre bien bien pêchu ;)
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Message par GREG »

Haz en colère . :lol:
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