Petit recueil de textes

On cause de tout et de rien en attendant la prochaine Happy Hour.
NB : N'engueulez pas l'patron, la patronne s'en charge ;)
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Khornito
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Message par Khornito »

Oui voilà !
Ne prenez pas la vie au sérieux, de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant.

Bernard Le Bovier de Fontenelle (1657-1757)
urielventis
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Message par urielventis »

*J'ai appris une grande vérité. La guerre n'est pas l'acceptation du risque. Ce n'est pas l'acceptation du combat. C'est, à certaines heures, pour le combattant l'acceptation pure et simple de la mort.

*Ce pour quoi tu acceptes de mourir, c'est cela seul dont tu peux vivre.

*Si vous voulez convaincre de l'horreur de la guerre celui qui ne refuse pas la guerre, ne le traitez point de barbare: cherchez à le comprendre avant de le juger.

*Ce que d'autre ont réussi, on peut toujours le réussir.

*Il me semble que la perfection soit atteinte non quand il n'y a plus rien à ajouter mais quand il n'y a plus rien à retrancher.

Antoine de Saint-Exupéry

J'adore la dernière.
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Khornito
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Message par Khornito »

La dernière ça va, j'aime bien aussi, les autres un peu moins, faut que j'y cogite pour comprendre Antoine de SE là dessus.

PS : Il y a moins d'un an ils ont retrouvé l'Allemand qui a descendu Antoine de SE, et ce qui est marrant c'est que si il s'était rendu compte avant de le descendre qui c'était, il ne l'aurait pas descendu (il était fan de ses écrits) :P
Ne prenez pas la vie au sérieux, de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant.

Bernard Le Bovier de Fontenelle (1657-1757)
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Hazard
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Message par Hazard »

Grand malheur la guerre...
Belles citations en effet.
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"L'imagination est le seul moteur qui soit donné à l'homme, et le rêve est une réalité différée pour le bâtisseur" [Henri T Ford]
C'est Yoda qui vous le dit
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Message par Hazard »

"Des chansons, des filles
Beaucoup de verres et de nuits
Telles étaient nos heures
Telles étaient nos vies
Futiles adolescents, tout nous était permis
Rois de pacotille, princes démunis
On n’est riche que de ses amis
C’est dit

Le temps des tempêtes arrive
Avant qu’on l’ait prédit
Amours impossibles
Défaites, ironies
Quand tout s’abîme, quand même nos rêves fuient
Il ne reste qu’une île, un port, un parti
On n’est riche que de ses amis
C’est dit

C’est dit

Mais quand tout s’allume
Quand tout enfin nous sourit
Gloire, fêtes, symphonies
Bravo, bijoux, frénésies
Quand on me saoule d’imposture ou d’amnésie
Honneur et fortune
Qu’en sais-je aujourd’hui ?
Je ne suis riche que de mes amis
C’est dit"


Calogero - C'est dit
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"L'imagination est le seul moteur qui soit donné à l'homme, et le rêve est une réalité différée pour le bâtisseur" [Henri T Ford]
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Khornito
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Message par Khornito »

A ce qu'il dit : -On est riche que de ses amis-

Je préfère : -On est riche que de ce que l'on donne-

Car les amis, on s'en fait on leur donnant du temps, des bons moments de rigolades etc etc (très large dans les possibilités)

Je trouve ça plus vrai :lol:

(Je sais plus si c'est Chateaubriand ou quelqu'un d'autre)
Ne prenez pas la vie au sérieux, de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant.

Bernard Le Bovier de Fontenelle (1657-1757)
lithium
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Message par lithium »

Salut,

Je suis tout nouveau par ici et je trouve cette idée sympa :

- Je vous balance des textes de mon groupe de zic

Je suis ébloui par cette clarté
Sentiment un peu effacé
Dur, dur de se réveiller
Quant dehors rien n’est demandé

Quant je la regarde le soir
Ses yeux perdu dans le brouillard
Une caresse pour faire disparaître c’est cauchemar
La je c’est que je n’est plus a avoir peur dans le noir

Je suis peut être un peu fou
De penser que jamais elle ne partira
Qu’un jour elle décidera
De partir sous un nouveau jour

Elle emprisonne dans ma tête son image
Quant elle touche mon visage
Alors il y a tellement de nuage
Je dois alors être simplement sage

J’aime tellement c’est secrets
Pour elle je construirai un empire
Un mot, une parole et je tuerai
Toutes les personnes qui cherchent simplement son sourire

Je suis peut être un peu fou
De penser que jamais elle ne partira
Qu’un jour elle décidera
De partir sous un nouveau jour

Ses yeux sont couleur des océans
Presque aussi profond que ceux du néant
Sa bouche n’est que désir
Elle n’est que plaisir

Elle connaît mes délires
Elle est la source des mes soupires
Elle sait que loin d’elle je ne respire
Et que l’idée de vivre sans elle et aussi simple que de mourir.

Je suis peut être un peu fou
De penser que jamais elle ne partira
Qu’un jour elle décidera
De partir sous un nouveau jour

I am dazzled by this clearness
A little unobtrusive feeling
Hard, hard to awake
As outside nothing is required

When I look at it the evening
Its eyes lost in the fog
A caress to make disappear it is nightmare
I it is that I am not any more has to be afraid in the black

I am can be a little insane
To think that never it will not leave
That one day it will decide
To leave under a new day

She imprisons in my head her image
When it touches my face
Then there is cloud so much
I must then be simply wise

I like they so much are secret
For it I will build an empire
A word, a word and I will kill
All the people who seek simply her smile

I am can be a little insane
To think that never it will not leave
That one day it will decide
To leave under a new day

Its eyes are color of the oceans
Almost as deep as those of nothing
Its mouth is only desire
It is only pleasure

She knows my are delirious
She is the source as of my sigh
She knows that far from her I do not breathe
And that the idea of living without it and as simple as to die.

I am can be a little insane
To think that never it will not leave
That one day it will decide
To leave under a new day

Amicalement Lithium
lithium
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Message par lithium »

Et une autre que j'aime beaucoup :

Dans libéria, on pense peut etre a liberté
pays d'afrique, terre mystérieuse et animée
mais on y trouve une certaine vérité
celle cachée, que l'on peut s'avouer sur l'humanité

ce sol est terre fabriquée, que peut-on y esperer !
batit pour des freres noirs, esclaves liberés
d'une amérique qui a tant enchainée
brisée des vies, pour construire sur des ruines SA societée.

Pourtant, j'entend les tams-tams m'appeler
musique enivrante,ou je perd peu a peu pied
et j'ai peur que ces chants soit ceux des guerriers
qui arme la jeunesse du libéria pour leurs interets.

Refrain : Liberté, liberia

génération brisée par des politiques etrangers
qui pillent leur héritage, le sang de cette terre oubliée
il est ainsi plus facile d'envoyé des enfants se faire tuer
que de risquer sa vie pour defendre ses idées

le liberia, fille d'afrique, par lacheté a été violé
et personne parmis ses bourreaus n'ira la relevée
la mort a une odeur, que l'argent viens vite remplacé
mais personne ne peut changer la violence tant aimée.

Lithium
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Hazard
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Message par Hazard »

Sympas comme textes (carrément bourrés de fautes, ce qui gache un peu mais bon...)
C'est toi l'auteur ?

Rien à voir, un poème d'Aragon en hommage à 23 résistants, français immigrés membres des FTP, condamnés lmors du procès dit de "l'affiche rouge"...
http://pagesperso-orange.fr/d-d.natanso ... _juive.htm
http://www.humanite.fr/2004-02-21_Polit ... s-pourtant

Enfin bref, je vous laisse vous cultiver sur le sujet, mais le poème que j'ai entendu déclamé au cours d'un reportage télé est vraiment beau je trouve.
Vous n'aviez réclamé la gloire ni les larmes
Ni l'orgue ni la prière aux agonisants.
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servi simplement de vos armes
La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L'affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants

Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents

Tout avait la couleur uniforme du givre
A la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand

Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses,
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui va demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan

Un grand soleil d'hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le coeur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant

Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient leur coeur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient La France en s'abattant
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"L'imagination est le seul moteur qui soit donné à l'homme, et le rêve est une réalité différée pour le bâtisseur" [Henri T Ford]
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Message par Khornito »

Moi je préfère :

L'hémorragie de tes désirs
S'est éclipsée sous l'azur bleu dérisoire
Du temps qui se passe…
Contre duquel on ne peut rien
Être ou ne pas être
Telle est la question sinusoïdale… de l'anachorète…
Hypocondriaque.

Mais tu dis (mais tu dis)
Que le bonheur est irréductible
Et je dis (et il dit)
Que ton espoir n'est pas si désespéré
À condition d'analyser
Que l'absolu ne doit pas être annihilé
Par l'illusoire précarité de nos amours
Destituées
Et vice versa
Et vice versa.

Il faut que tu arriveras
À laminer tes rancœurs dialectiques
Même si je suis con… vaincu que c'est très difficile.
Mais comme moi dis-toi
Qu'il est tellement plus mieux
D'éradiquer les tentacules de la déréliction…
Et tout deviendra clair.

Mais tu dis (mais tu dis)
Que le bonheur est irréductible
Et je dis (et il dit)
Que ton espoir n'est pas si désespéré
À condition d'analyser
Que l'absolu ne doit pas être annihilé
Par l'illusoire précarité de nos amours
Destituées
Et vice versa
Et vice versa.

D'où venons nous ? Où allons-nous ?
J'ignore de le savoir
Mais ce que je n'ignore pas de le savoir
C'est que le bonheur
Est à deux doigts de tes pieds
Et que la simplicité réside
Dans l'alcôve bleue, et jaune,
Et mauve, et insoupçonnée
De nos rêveries mauves et bleues et jaunes
Et pourpres… et paraboliques… et vice versa.

Mais tu dis (mais tu dis)
Que le bonheur est irréductible
Et je dis (et il dit)
Que ton espoir n'est pas si désespéré
À condition d'analyser
Que l'absolu ne doit pas être annihilé
Par l'illusoire précarité de nos amours
Et qu'il ne faut pas cautionner l'irréalité
Sous les aspérités absentes et désenchantées
De nos pensées iconoclastes et désoxydées
Par nos désirs excommuniés de la fatalité
Destituée…
Et vice versa
Et vice versa

Et vice versa

Par : Les Tranxen 200
Titre : Vice et versa

Sinon pour ceux qui connaissent pas, ce sont Les Inconnus :lol:
Ne prenez pas la vie au sérieux, de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant.

Bernard Le Bovier de Fontenelle (1657-1757)
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Ender
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Message par Ender »

Quand on dit Monsieur Aragon, moi je répond :
Et s'il était à refaire
Je referais ce chemin
Une voix monte des fers
Et parle des lendemains

On dit que dans sa cellule
Deux hommes cette nuit-là
Lui murmuraient "Capitule
De cette vie es-tu las

Tu peux vivre tu peux vivre
Tu peux vivre comme nous
Dis le mot qui te délivre
Et tu peux vivre à genoux"

Et s'il était à refaire
Je referais ce chemin
La voix qui monte des fers
Parle pour les lendemains

Rien qu'un mot la porte cède
S'ouvre et tu sors Rien qu'un mot
Le bourreau se dépossède
Sésame Finis tes maux

Rien qu'un mot rien qu'un mensonge
Pour transformer ton destin
Songe songe songe songe
A la douceur des matins

Et si c'était à refaire
Je referais ce chemin
La voix qui monte des fers
Parle aux hommes de demain

J'ai tout dit ce qu'on peut dire
L'exemple du Roi Henri
Un cheval pour mon empire
Une messe pour Paris

Rien à faire Alors qu'ils partent
Sur lui retombe son sang
C'était son unique carte
Périsse cet innocent

Et si c'était à refaire
Referait-il ce chemin
La voix qui monte des fers
Dit je le ferai demain

Je meurs et France demeure
Mon amour et mon refus
O mes amis si je meurs
Vous saurez pour quoi ce fut

Ils sont venus pour le prendre
Ils parlent en allemand
L'un traduit Veux-tu te rendre
Il répète calmement

Et si c'était à refaire
Je referais ce chemin
Sous vos coups chargés de fers
Que chantent les lendemains

Il chantait lui sous les balles
Des mots sanglant est levé
D'une seconde rafale
Il a fallu l'achever

Une autre chanson française
A ses lèvres est montée
Finissant la Marseillaise
Pour toute l'humanité


Je crois qu'avec ça :
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l'échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Qu'importe comment s'appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l'un fut de la chapelle
Et l'autre s'y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du coeur des bras
Et tous les deux disaient qu'elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l'un chancelle
L'autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
A le plus triste grabat
Lequel plus que l'autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Nos sanglots font un seul glas
Et quand vient l'aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu'aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Il coule, il coule, il se mêle
À la terre qu'il aima
Pour qu'à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
L'un court et l'autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L'alouette et l'hirondelle
La rose et le réséda
on n'a jamais fait mieux.
SI VIS PACEM PARABELUM
Improviser, s'adapter, dominer
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Message par Hazard »

Fort jolis textes en effet
J'ai pris la liberté de faire un edit pour mettre les quotes, parce que j'ai mis un moment à me demander pourquoi ça finissait si bizarrement par rapport au début :)
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"L'imagination est le seul moteur qui soit donné à l'homme, et le rêve est une réalité différée pour le bâtisseur" [Henri T Ford]
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lithium
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Message par lithium »

Yo

Oui les textes sont de moi.

Désolé pour les fautes l'inspiration arrive souvent tard avec un peu d'alcool ...

Lithium
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Message par urielventis »

"Toute guerre entre Européens est une guerre civile" Victor Hugo

Comme quoi faut aimer nos voisins.

Même les Lorrains ? :P de la part d'un alsacien qui adore tout l'est de la France.
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Hervé Cristiani: Il est libre Max

Message par caitline »

Hervé Cristiani: Il est libre Max

Il met de la magie, mine de rien ,dans tout ce qu'il fait
Il a le sourire facile, même pour les imbéciles
Il s'amuse bien, il n'tombe jamais dans les pièges
Il n'se laisse pas étourdir par les néons des manèges
Il vit sa vie sans s'occuper des grimaces
Que font autour de lui les poissons dans la nasse

{Refrain:}
Il est libre Max ! Il est libre Max !
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler

Il travaille un p'tit peu quand son corps est d'accord
Pour lui faut pas s'en faire, il sait doser son effort
Dans l'panier de crabes, il n'joue pas les homards
Il n'cherche pas à tout prix à faire des bulles dans la mare

{Refrain}

Il r'garde autour de lui avec les yeux de l'amour
Avant qu't'aies rien pu dire, il t'aime déjà au départ
Il n'fait pas de bruit, il n'joue pas du tambour
Mais la statue de marbre lui sourit dans la cour

{Refrain}

Et bien sûr toutes les filles lui font les yeux de velours
Lui, pour leur faire plaisir, il raconte des histoires
Il les emmène par-delà les labours
Chevaucher des licornes à la tombée du soir

{Refrain}

Comme il n'a pas d'argent pour faire le grand voyageur
Il va parler souvent aux habitants de son cœur
Qu'est-ce qu'ils s'racontent, c'est ça qu'il faudrait savoir
Pour avoir comme lui autant d'amour dans le regard

{Refrain}
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Message par caitline »

Un texte que j'aime bien depuis des années car, à sa manière, il combat le racisme.

Ton Christ est Juif


Ton Christ est juif
Ta voiture est japonaise
Ton couscous est algérien
Ta démocratie est grecque
Ton café est brésilien
Ton chianti est italien

Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger

Ta montre est suisse
Ta chemise est indienne
Ta radio est coréenne
Tes vacances sont tunisiennes
Tes chiffres sont arabes
Ton écriture est latine

Et tu reproches à ton voisin d'être étranger

Tes figues sont turques
Tes bananes viennent du Cameroun
Ton saumon vient de Norvège
Ton Tchantchès vient de Liège
Uilenspiegel vient de Damme
Du Zaïre vient ton tam-tam

Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger

Tes citrons viennent du Maroc
Tes litchis de Madagascar
Tes piments du Sénégal
Tes mangues viennent du Bangui
Tes noix d'coco d'Côte d'Ivoire
Tes ananas d'CAlifornie

Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger

Ta vodka vient de Russie
Ta bière de Rhénanie
Tes oranges d'Australie
Tes dattes de Tunisie
Ton Gulf-Stream vient des Antilles
Tes pommes de Poméranie

Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger

Ton djembe vient de Douala
Ton gingembre vient d'Ouganda
Ton boubou vient d'Tombouctou
Tes avocats du Nigéria
Tes asperges viennent du Chili
Ton ginseng vient d'chez Li Peng

Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger


(Anonyme, Julos Beaucarne)
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Message par caitline »

Ben, c'est un texte que ma mère adoptive avait trouvé dans un journal, elle me l'avait donné, c'est un auteur des Phillipines, inconnu, dommage...


Il était une fois deux femmes qui ne s'étaient jamais rencontrées;

L'une dont tu ne te souviens plus, l'autre que tu appelles Maman.

Deux vies différentes dans l'accomplissement d'une seule,
la tienne.

L'une fut ta bonne étoile, l'autre est ton soleil.

La première te donna la vie, la seconde t'apprit comment la vivre.

La première créa le besoin d'amour, la seconde était là pour le combler.

L'une te donna des racines, l'autre t'offrit son nom.

L'une te procura la graine du talent, l'autre te proposa un but.

L'une créa l'émotion, l'autre calma tes angoisses.

L'une reçut le premier sourire, l'autre sécha tes larmes.

L'une t'offrit en adoption, c'est tout ce qu'elle pouvait offrir...

L'autre pria pour avoir un enfant, et Dieu la mena vers toi.

Et maintenant, quand en pleurant tu me poses l'éternelle question :
"de qui suis-je le fruit, Génération ou Education ? "

Ni de l'une , ni de l'autre, mon enfant,
Tout simplement de deux formes différentes de l'Amour.


Comme quoi, on peut se poser toutes les questions que l'on veut, on n'est jamais certain de connaitre les vraies réponses, même si cela nous fait mal, on ignore tellement de choses....
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Message par Hazard »

Sympa "libre Max", pourquoi ne l'avais je pas déjà mis là d'ailleurs ? ;)
Les deux autres sont sympas aussi, je découvre. Et bon, évidemment, le dernier ne parlera pas à tout le monde mais reste joliment tourné, j'aime bien.
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"L'imagination est le seul moteur qui soit donné à l'homme, et le rêve est une réalité différée pour le bâtisseur" [Henri T Ford]
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Message par caitline »

Ben, pourtant "il est libre Max" est connu, t'abuses de pas y avoir songé.... :lol: :lol: :lol:
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Message par caitline »

Arthur RIMBAUD (1854-1891)


Le dormeur du val
C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
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Message par caitline »

Thoreau, cité dans le fameux film: le cercle des poêtes disparus

« Je m’en allai dans les bois parce que je voulais vivre sans hâte. Je voulais vivre intensément et sucer toute la moelle de la vie. Mettre en déroute tout ce qui n’était pas la vie, pour ne pas découvrir, à l’heure de ma mort, que je n’avais pas vécu. »
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Message par urielventis »

"Je crois au Dieu de Spinoza, qui se révèle dans l'ordre harmonieux de ce qui existe, et non en un dieu qui se préoccupe du sort et des actions des êtres humains."
(Albert Einstein / 1879-1955 / Télégramme au rabbin Goldstein de New York, avril 1929)

"Pour être un membre irréprochable parmi une communauté de moutons, il faut avant toute chose être soi-même un mouton."
(Albert Einstein / 1879-1955 / Comment je vois le monde / 1934)

"Ceux qui aiment marcher en rangs sur une musique : ce ne peut être que par erreur qu'ils ont reçu un cerveau, une moelle épinière leur suffirait amplement."
(Albert Einstein / 1879-1955 / Comment je vois le monde / 1934)

"Je ne peux pas imaginer un Dieu qui récompense et punit l'objet de sa création. Je ne peux pas me figurer un Dieu qui réglerait sa volonté sur l'expérience de la mienne. Je ne veux pas et je ne peux pas concevoir un être qui survivrait à la mort de son corps. Si de pareilles idées se développent en un esprit, je le juge faible, craintif et stupidement égoïste."
(Albert Einstein / 1879-1955 / Comment je vois le monde / 1934)

"Cette conviction, liée à un sentiment profond d'une raison supérieure, se dévoilant dans le monde de l'expérience, traduit pour moi l'idée de Dieu."
(Albert Einstein / 1879-1955 / Comment je vois le monde / 1934)

"J'affirme que le sentiment religieux cosmique est le motif le plus puissant et le plus noble de la recherche scientifique."
(Albert Einstein / 1879-1955 / Idées et opinions)

"Je suis fasciné par le panthéisme de Spinoza, mais j'admire plus encore sa contribution à la pensée moderne, parce qu'il est le premier philosophe qui traite l'esprit et le corps comme unité, et non comme deux choses séparées."
(Albert Einstein / 1879-1955)

"Quiconque prétend s'ériger en juge de la vérité et du savoir s'expose à périr sous les éclats de rire des dieux puisque nous ignorons comment sont réellement les choses et que nous n'en connaissons que la représentation que nous en faisons."
(Albert Einstein / 1879-1955)

"Définissez-moi d’abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j'y crois."
(Albert Einstein / 1879-1955)

"Le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito."
(Albert Einstein / 1879-1955)

"Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue."
(Albert Einstein / 1879-1955)

"La science sans religion est boiteuse, la religion sans science est aveugle."
(Albert Einstein / 1879-1955)

"Il est plus difficile de désagréger un préjugé qu'un atome."
(Albert Einstein / 1879-1955)

"Ce qui m'intéresse vraiment c'est de savoir si Dieu avait un quelconque choix en créant le monde."
(Albert Einstein / 1879-1955)

"L'escalier de la science est l'échelle de Jacob, il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu."
(Albert Einstein / 1879-1955)

"A force de lire des ouvrages de vulgarisation scientifique, j'ai bientôt eu la conviction que beaucoup d'histoires de la Bible ne pouvaient pas être vraies. La conséquence a été une véritable orgie fanatique de libre pensée accompagnée de l'impression que l'Etat trompe intentionnellement la jeunesse par des mensonges. C'était une impression écrasante. Cette expérience m'a amené à me méfier de toutes sortes d'autorité, à considérer avec scepticisme les convictions entretenues dans tout milieu social spécifique : une attitude qui ne m'a jamais quitté, même si par la suite, parce que j'ai mieux compris les mécanismes, elle a perdu de son ancienne violence."
(Albert Einstein / 1879-1955)


"Ce que vous avez lu sur mes convictions religieuses était un mensonge, bien sûr, un mensonge qui est répété systématiquement. Je ne crois pas en un Dieu personnel et je n’ai jamais dit le contraire de cela, je l’ai plutôt exprimé clairement. S’il y a quelque chose en moi que l’on puisse appeler "religieux" ce serait alors mon admiration sans bornes pour les structures de l’univers pour autant que notre science puisse le révéler."
(Albert Einstein / 1879-1955 / "Albert Einstein : le côté humain" édité par Helen Dukas et Banesh Hoffman, lettre du 24 mars 1954)

Mon idole.
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Ender
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Message par Ender »

Si on site Bebert :

"Une heure assis à côté d'une jolie femme semble durer une minute, une minute assis sur four brûlant semble durer une heure. c'est ça la relativité."

et surtout :

"Le mot progrès n'aura aucun sens tant qu'il y aura des enfants malheureux."
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caitline
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Message par caitline »

Les enfants malheureux, ça ne devrait pas exister, c'est le Monde de Demain , et en les laissant malheureux, on se prépare un lendemain ignoble, plein de rancoeur, noirceur, que Chacun, s'il le peut aide au moins un enfant dans sa vie, Ce sera un beau geste, et un clin d'oeil à l'Avenir.
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Khornito
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Message par Khornito »

Ce n'est pas une citation d'homme (ou femme) célèbre, mais un introspection (sur l'homme, la guerre, et les drogues) qui est, ma foi, fortement intéressante, ça fait réfléchir :

http://www.culture-generale.fr/histoire ... substances
Ne prenez pas la vie au sérieux, de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant.

Bernard Le Bovier de Fontenelle (1657-1757)
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